Par François Alfonsi, député européen R&PS ALE
article publié dans Var Matin, Jeudi 28 mars 20l3
La faune et la flore, du moins pour certaines espèces, ne sont pas les seules à être menacées de disparition. On en entend beaucoup moins parler mais, si rien n’est fait en leur faveur, les langues régionales minoritaires sont toutes vouées à s'éteindre. Au niveau européen, et encore plus à l'échelle nationale. Chargé par le Parlement européen d’un rapport sur la diversité linguistique et les langues menacées de disparition, François Alfonsi député européen Régions et Peuples solidaires (R&PS) pour la circonscription du Sud-Est, tire la sonnette d’alarme.
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Une réflexion de fond sur l'éducation des langues et littératures régionales à l'école,
par Rémi Mogenet, Professeur de Français, membre du Mouvement Région Savoie.
Le Gouvernement et les Parlementaires se posent des questions sur la place des langues régionales à l'école de la République. N'est-il pas nécessaire de les évoquer au moins lorsqu'on aborde l'histoire de la langue française ? Pour comprendre la tradition des troubadours, au programme d'Education Musicale, peut-on, d'ailleurs, en faire l’économie ? Même la littérature médiévale française ne s’articule qu’en dialectes : lorsqu’on prépare le concours de recrutement des enseignants de Lettres, on étudie des textes en champenois, en normand, en picard, ou en francien (le dialecte spécifique à l’Île de France) : la langue d’oïl apparaît alors comme diverse.
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Communiqué de presse de Régions et Peuples Solidaires (R&PS)
Les gouvernements se suivent et se ressemblent. Dans le bipartisme à la française, à droite comme à « gauche », sur la question des langues régionales, le chef d’orchestre et les musiciens ont beau changer, la chanson reste la même. « Paroles, paroles » pourrait en être son titre. L’accentuation du désamour des citoyens pour les urnes pourrait en être sa traduction d’une démocratie malade de tant de confiance trahie.
Pourtant, pour une fois, au moment de la campagne pour l’élection présidentielle, les choses étaient claires. Les défenseurs des langues régionales savaient à quoi s’en tenir avec le candidat UMP ; Nicolas Sarkozy ayant déclaré que « Quand on aime la France, on ne propose pas de ratifier la charte des langues régionales et minoritaires ». Dont acte.
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Nos langues régionales sortent de l’ornière !
A l'initiative de Belckacem Lounès, Conseiller régional Rhône-Alpes, sous l'étiquette R&PS / EELV, et membre d'honneur du Mouvement Région Savoie, les premières assises des langues régionales se dérouleront le 21 juin 2012 au Conseil Régional Rhône-Alpes à Lyon. Un grand pas en avant pour la reconnaissance du francoprovençal ?
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L'Arpitan (ou francoprovençal)
Dépublié
L'arpitan ou francoprovençal est la langue régionale qui couvre le territoire savoyard. C'est un patrimoine d'une grande richesse que nous devons préserver au nom de la diversité culturelle. Malheureusement, cette langue est de moins en moins parlée, et souvent négligée par les pouvoirs publics. Les locuteurs pourraient totalement disparaître en France dans le prochain quart de siècle.
Son aire s'étend bien au delà de la Savoie puisqu'elle couvre aussi en France les départements de la Loire, de l'Ain, du Rhône, du nord de l'Ardèche, de la Drome, de l'Isère ;en Franche-Comté, le sud du Doubs et le Jura ; en Italie, le Val d'Aoste et des vallées du nord du Piémont ; en Suisse, les cantons de Genève, de Vaud, de Neufchatel, les parties romanophones du Valais et du canton de Fribourg.1
Appellations...
En 1873, l'Italien Graziado Isaia Ascoli crée le terme franco-provençal pour désigner ce type linguistique. Néanmoins, cette appellation suggère que la langue se borne à une simple juxtaposition d’éléments d’oïl et d’oc, ce qui n'est le cas. C'est pourquoi d'autres dénominations sont données :
- Le terme romand pour nommer le francoprovençal est attesté depuis le XVème siècle en Suisse2
- Le terme arpitan, qui signifie « montagnard » a été repris depuis les années 1970, pour répondre au besoin de lever la confusion générée par l'appellation francoprovençal. Celui-ci ten d progressivement à se généraliser, même si le mot francoprovençal reste employé dans le milieu universitaire.
- Le mot patois est aussi très souvent employé. Il se réfère plus au dialecte local qu'à l'ensemble linguistique.
Découvrir, Lire, Apprendre l'arpitan : retrouvez les différents sites internets sur le sujet avec le pearltree MRS
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{jcomments on}Lancée en Occitanie il y a quelques années puis adoptée dans de nombreuses régions la journée des langues régionales a eu lieu pour la première fois également en Savoie ce dimanche 31 mars. C’est le centre culturel Bonlieu à Annecy, bien situé entre lac et vieille ville et donc fort fréquenté, qui avait été choisi. De 10 h à 18 h les visiteurs ont pu circuler entre les stands de livres et productions audiovisuelles, écouter des chanteurs et musiciens, dont une chorale de collégiens, participer aux prises de paroles et le cas échéant recevoir un petit diplôme de locuteur. Un défilé avait été envisagé dans les rues de la vieille ville à 16 h, mais l’autorisation en a été refusée, un groupe théâtral ayant déposé sa demande plus tôt.
Avec un peu de retard – alors que beaucoup étaient déjà partis – nous nous sommes quand même rendus avec nos banderoles sur le Paquier, distribuant des tracts, avant de déposer une pétition en préfecture. Car, outre la demande de ratification de la Charte européennes des langues régionales et minoritaires commune aux associations des différentes régions, l’un des objectifs majeurs des organisateurs locaux est la pleine reconnaissance du francoprovençal – appelé aussi arpitan – par l’éducation nationale, avec en particulier le statut de matière à option au baccalauréat.
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{jcomments on}Plus de 60.000 manifestants pour la Journée des langues régionales, c'est un succès sans précédent pour les organisateurs, dont EELV et R&PS qui se sont beaucoup investis, et pour Eva Joly, la seule candidate de l'élection présidentielle à s'engager pour la reconnaissance des langues et des cultures régionales. Voici le discours qu'elle a prononcé le 31 mars à Toulouse devant 30.000 occitanistes et qui a été remis le jour même par le MRS aux responsables des principales associations* patoisantes savoyardes.
Lettre d’Eva Joly du 31 mars 2012 :
Mesdames, Messieurs,
Vous m’avez demandé de me prononcer sur mes engagements concernant la défense, la reconnaissance et l’avenir des langues et cultures régionales. Si certains peuvent aujourd’hui ne pas tolérer en France toute expression (voire simple accent…) qui témoigne de la diversité des origines et des histoires, je crois au contraire que la préservation de cette diversité linguistique et culturelle est un enjeu majeur. La manière dont nous traitons ces questions révèlent et disent beaucoup de notre République et de notre démocratie.
Comme je l’ai affirmé à Mouans-Sartoux, en août dernier lors des universités d’été de Régions et Peuples Solidaires, comme je l’ai redit ce 28 février, lors de mon déplacement en Corse, et comme je le réaffirmerai à Toulouse ce samedi 31 mars, lors de la manifestation « Nos langues, nos cultures, un droit, une loi !», ma candidature s’inscrit résolument dans la reconnaissance des langues et des cultures régionales.
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Messe en patois « Lo Rèi de l’Univer » en Vallée d’Aoste
Le patois n’a jamais été une langue liturgique en Vallée d’Aoste. Seules les prières étaient récitées en français, qui fut ensuite remplacé par l’italien. Ce n’est qu’à l’occasion de la VIIème Fête valdôtaine et internationale des Patois, qui a eu lieu à Aoste en septembre 2010, que la décision fut prise par l’Assessorat de l’éducation et de la culture de promouvoir l’écriture et la célébration d’une messe en patois. Après une première dans la cathédrale d’Aoste, le projet est devenu itinérant à l’intention de toutes les paroisses qui souhaitent l’accueillir.
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Le MRS vous souhaite une bonne année et une bonne santé pour cette nouvelle année !
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A quand des panneaux bilingues en Savoie ?
Panneaux en langue régionale, la proposition de loi est adoptée
source : localtis.info - Publié le jeudi 17 février 2011
Le Sénat a adopté à la quasi-unanimité (une voie contre), le 16 février, la proposition de loi autorisant l'installation de panneaux d'entrée et de sortie de ville en langue régionale (lire nos article ci-contre). La proposition du sénateur de l'Aude Roland Courteau (PS) a fait suite à une décision du tribunal administratif de Montpellier intimant à une commune de retirer des panneaux bilingues français-occitan, selon le communiqué du groupe socialiste au Sénat. Après la décision de justice, plusieurs centaines de personnes avaient manifesté le 12 décembre à Villeneuve-lès-Maguelone (Hérault) pour défendre les panneaux routiers en langue occitane. Le texte, selon Roland Courteau, permet donc "d'éviter toute source de contentieux sur ce sujet" et "de conforter l'ouverture culturelle faite aux langues originelles des différentes régions". Car, "aucun texte législatif ne mentionne clairement la possibilité pour les communes de choisir d'installer des panneaux d'entrée d'agglomération bilingue", a-t-il expliqué. "La France est riche de ses diversités culturelles et linguistiques, en métropole et outre-mer. Et, nous sommes tous responsables, devant les générations futures, de leur préservation", a affirmé le sénateur. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a émis un avis favorable, "sous réserve de l'adoption des amendements de la commission", en précisant que cette loi permet pour la première fois une mesure légale qui "donne droit de cité aux langues régionales et une réalité concrète au nouveau principe constitutionnel".
Catherine Ficat avec AFP
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